Coloriage et écriture

Sous forme de mini-cahier de coloriage, voilà une bonne occasion de s’entrainer à déplier-plier les doigts.
On colorie avec soin en dépliant-pliant les doigts (sans utiliser son poignet) puis on copie le mot.

Un petit tuto pour le plier:

Le pixel art

Le pixel art est une bonne activité pour solliciter les mouvements des doigts à tout âge. On plie et on déplie en évitant de solliciter le poignet.
Merci @maclewicrafts (Instagram) pour ces belles idées!

Graphopédagogue ou Graphothérapeute?

Lorsque votre enfant rencontre des difficultés d’écriture, on peut se tourner vers différents types de professionnels et on est amené à la forme d’aide adaptée à ses besoins. Deux professionnels spécialisés en écriture se distinguent dans ce domaine : le graphopédagogue et le graphothérapeute. Bien qu’ils semblent similaires, leurs rôles et méthodes sont distincts.

Qu’est-ce qu’un graphopédagogue ?

Le graphopédagogue est un professionnel de l’enseignement, il est spécialisé dans la pédagogie de l’écriture, son apprentissage et ses remédiations. Ce spécialiste travaille sur le ré-apprentissage de l’écriture par des méthodes éducatives. L’objectif est d’améliorer la qualité de l’écriture en termes de lisibilité, de fluidité, et de rapidité, de douleurs sans pour autant traiter les troubles spécifiques liés à l’écriture comme le ferait un thérapeute.

Un graphopédagogue reçoit ses élèves dans son cabinet, il utilise des techniques adaptées pour aider ses élèves à retrouver le plaisir d’écrire avec une main détendue et une posture adéquate. Cet accompagnement est limité dans le temps et ne dépasse pas 10 séances (en moyenne 7). Les séances ont lieu une fois par mois. Le parent est présent lors des séances, il est co-intervenant et guide son enfant lors des exercices reproduits à la maison. Ce professionnel est souvent un enseignant qui a choisi de se spécialiser dans cette pédagogie après une formation complémentaire en graphopédagogie.

Qu’est-ce qu’un graphothérapeute ?

Alors, en toute honnêteté, je suis moins à même de parler précisément de cette profession car je n’ai suivi aucune formation.
Le graphothérapeute, quant à lui, est un professionnel de santé qui se concentre sur la rééducation de l’écriture, souvent suite à un diagnostic de dysgraphie ou d’autres troubles de l’écriture. Ce thérapeute établit un bilan graphomoteur détaillé du patient pour identifier les causes précises des difficultés, cela fait l’objet d’une séance avec bilan écrit facturée puis propose un traitement personnalisé. Il est dans la grande majorité des cas formé au préalable à l’analyse d’écriture et interprète sous un angle psychologique les écrits. La prise en charge peut durer une vingtaine de séances.

Les différences clés

  • Évaluation : Le graphothérapeute commence généralement par un bilan complet pour diagnostiquer les problèmes spécifiques, tandis que le graphopédagogue évalue les besoins éducatifs sans poser de diagnostic, dès la première séance il propose des exercices.
  • Objectifs : Alors que le graphothérapeute vise à soigner et à corriger un trouble, le graphopédagogue a pour but d’améliorer les compétences d’écriture à travers l’éducation et l’apprentissage.
  • Fréquence et accompagnement parental : Les séances de graphothérapie peuvent être hebdomadaires sans limitation dans le temps et la présence du parent n’est pas requise.

Il a le titre de graphopédagogue mais…

Ces deux professions n’étant pas protégées, il arrive que certains professionnels jouent la confusion entre ces deux termes. Ce n’est pas parce qu’il s’annonce comme étant un graphopédagogue qu’il en est un.

Comment faire la différence alors?
Deux critères à mon avis peuvent vous aider à savoir vers quel type de suivi vous vous engagez: le bilan, le terme patient. Un graphopédagogue enseigne, il donne des cours, il ne fait pas de consultation, il ne facture pas de bilan écrit, la première séance est une observation et une mise au travail avec des exercices et il a des élèves et en aucun cas des patients.
Alors je vous invite à lire les informations présentées sur le site du professionnel pour faire votre choix en conscience.

Pourquoi choisir un graphopédagogue pour votre enfant ?

Opter pour un graphopédagogue peut être particulièrement bénéfique si votre enfant n’a pas de trouble de l’écriture diagnostiqué mais présente des difficultés à écrire de manière fluide et lisible. Cette aide spécialisée est d’autant plus pertinente dans le contexte scolaire où l’écriture joue un rôle central.

L’intervention d’un graphopédagogue est éducative et préventive ; elle permet d’agir avant que les difficultés ne deviennent trop handicapantes dans la vie scolaire de l’enfant. C’est une solution idéale pour les parents qui souhaitent soutenir leur enfant dans l’amélioration de son écriture, proposer une solution pédagogique sans pour autant entrer dans un cadre thérapeutique. Le graphopédagogue acceptera d’accompagner un élève s’il pense que cela sera bénéfique et possible. Il n’hésitera pas à proposer aux familles de prendre l’avis d’un autre professionnel (orthoptiste, psychomotricien, ergothérapeute…) s’il pense que son champ d’action est limité.

Conclusion

Comprendre la distinction entre graphopédagogue et graphothérapeute est essentiel pour choisir le soutien adéquat à la situation de votre enfant. Si vous êtes incertain de la direction à prendre, n’hésitez pas à consulter le site internet du professionnel pour prendre connaissance des modalités de travail , des réussites de ses élèves ou patients, cela pourrait orienter votre choix selon les besoins spécifiques de votre enfant. Envisager une aide spécialisée telle que la graphopédagogie peut être un premier pas vers le succès et le bien-être écrit de votre enfant.

A lire également:

La graphopédagogie
Comment se passe une ré-éducation?
Devenir graphopédagogue
La graphopédagogie en visio?
Bien tenir son crayon
Présence du parent

Cahiers d’écriture Bordas

Caque année, la collection s’agrandir pour accompagner les élèves tout au long de l’apprentissage de l’écriture cursive.

CYCLE 1

En maternelle, nous vous proposons deux cahiers:

Le cahier MS/GS

En compagnie de Sacha le chat, les élèves vont apprendre le lexique de leurs mains et de leurs doigts, et les muscler. Des exercices pour délier les doigts leur permettront d’accéder facilement à une tenue de crayon maîtrisée.
Un élève qui ne sait pas mobiliser ses doigts n’est pas prêt à écrire.

Un petit format facile à placer et à manipuler par les élèves de maternelle.

On peut le feuilleter sur le site des Editions Bordas

Le cahier GS

La spécificité de notre cahier est d’associer la phonologie et l’écriture: en s’appuyant sur le travail de phonologie, l’élève va pouvoir exercer son habileté graphique tout en associant le son et le sens.

-Nous avons choisi de proposer deux cahiers, petits et légers, pour faciliter leur manipulation par les élèves.

-Pour prendre de bonnes habitudes permettant l’accès à la fluidité, la rapidité, l’élève doit s’installer au mieux et mobiliser ses doigts. Des conseils en photos et vidéos sont donnés dans les premières pages.

Nous mettons gratuitement à votre disposition sur le site Bordas :

  • Des sous-mains (pour droitier et pour gaucher) pour bien positionner son cahier et ses bras.
  • Des vidéos.

JE TÉLÉCHARGE LES RESSOURCES GRATUITES

– Le lignage proposé est évolutif au fil des cahiers : du lignage simple qui permet à l’élève de se concentrer sur la forme en mobilisant ses doigts, jusqu’au Seyès 3 mm.

Cliquez ICI pour le feuilleter

En savoir plus sur le guidage vocal

Le cahier lignage avec colonne à partir de la GS

Bien écrire, c’est bien se positionner, bien tenir son crayon, bien tracer. L’enjeu principal de ce cahier est de préparer les élèves à mobiliser leurs doigts dans le geste d’écriture, non le poignet.

CYCLE 2

Le cahier CP

Ce cahier propose un travail systématique sur la mobilité des doigts, une automatisation des gestes graphiques en travaillant les formes de base à l’aide d’un guidage vocal proposé qui aide les élèves à mieux maitriser le geste. (conforme aux nouveaux programmes), la liaison lecture/écriture, des stratégies de copie

Le cahier lignage avec colonnes 2,5 mm

lignage 2,5 mm
  • Dans la continuité de l’utilisation du cahier lignage avec colonnes 3 mm, il permet de faire un pas vers l’usage d’un cahier Seyès classique.
    Il s’adresse donc aux élèves de CP ayant terminé le cahier 3 mm et également aux élèves de CE1, CE2, cycle 3, ULIS, IME… qui éprouveraient des difficultés à respecter le lignage avec une écriture trop grande, dansant sur les lignes…
  • Un format parfaitement adapté aux élèves dès l’apprentissage de l’écriture cursive. Le format portrait de 17 x 22 cm permet de voir toute la ligne, l’empan visuel étant encore réduit jusqu’à l’âge de sept ans. Ce petit format est également adapté à la taille de l’avant-bras de l’élève, qui peut le déplacer sur toute la largeur de la page sans avoir à bouger tout son corps.
  • Un lignage qui se rapproche le plus possible de celui d’un cahier Seyès traditionnel et permet de découvrir sa structure (marge, carreaux, lignes, interlignes, etc.).
  • Une zone grisée en bout de ligne, qui donne la possibilité à l’élève d’anticiper la fin de son mot et le passage à la ligne suivante.

Le cahier CE1

Ce cahier propose une révision des minuscules en retravaillant les gestes graphiques accompagnés d’une oralisation, un apprentissage des lettres majuscules cursives, des stratégies de copie et la production de phrases puis d’un texte.

Le cahier CE2

Dans la continuité, ce cahier permet de travailler la posture, la mobilité des doigts , les formes de lettres minuscules et majuscules, les stratégies de copie et la production de phrases structurées.

Cette collection accompagne l’élève dans toutes les étapes de l’apprentissage de l’écriture cursive.
De nombreuses ressources vidéos, affiches, sous-main… sont en accès gratuit sur ce site ou sur le site ressources de Bordas.

Retrouvez tous nos cahiers avec leurs ressources:

Ecriture MS/GS
Ecriture GS
Cahiers lignage avec colonnes
Ecriture CP
Ecriture CE1
Ecriture CE2

Le guidage vocal

Le guidage vocal est une proposition d’oralisation en écriture où l’élève verbalise à voix haute pendant qu’il écrit. Voici pourquoi cette technique est importante dans l’enseignement de l’écriture :

  1. Associer le geste au langage oral: L’écriture n’est pas qu’un geste graphique, elle associe le geste, le son et le sens. Les programmes sont en cours de modification mais les anciens documents d’accompagnement précisaient:. « « L’objectif étant de construire la valeur symbolique des lettres, l’enseignant veille à ne jamais isoler les trois composantes de l’écriture : la composante sémantique (le sens de ce qui est écrit), la composante symbolique (le code alphabétique) et la composante motrice (la dextérité graphique) ».
    L’entrée dans l’écriture cursive se fait par un entrainement gestuelle des formes de base. Il est donc important de ne pas faire de cette activité un entrainement qui ne serait que du dessin de formes mais bien de l’écriture.
    Pour cela, l’élève doit verbaliser, oraliser ce qu’il écrit pour que cela soit du langage.

    Que peut-on leur demander d’oraliser?
    Quand j’ai commencé à enseigner l’écriture, j’ai beaucoup cherché des ressources, n’ayant eu aucune formation à ce sujet. J’ai trouvé plusieurs propositions et notamment celle de décrire le geste: je monte jusqu’à la troisième ligne, je redescends sur le ligne d’écriture….
    Force est de constater que cette technique n’est pas au service de la fluidité du geste et crée des cassures dans la lettre.
    Pour accompagner l’entrée dans l’écriture avec fluidité, l’oralisation doit se faire au service du geste et non contre lui.
    Je propose à mes élèves qui suivent les cours de graphopédagogie un guidage vocal élaboré au fil des années de pratique qui convient à la quasi totalité de mes élèves: chaque geste s’accompagne d’un terme: tourne, grande, pic, pont… rapide à dire et qui ne freine pas le geste.
    Certains élèves ayant du mal à adopter ma proposition souhaitent changer, cela ne me pose pas de problème si la fluidité peut être possible.
    Pour écrire un enchainement de trois boucles, certains préfèrent dire boucle-boucle-boucle, je trouve cela beaucoup moins simple que tourne-tourne-tourne mais plus facile que saperlipopette-saperlipopette-saperlipopette.
  2. Développement de la conscience linguistique :
    Cette habitude étant prise, les élèves vont pouvoir écrire les premières syllabes, les premiers mots en oralisant. L’oralisation en écriture permet à l’élève de réfléchir activement à la langue en cours de création. En articulant ses pensées à voix haute, il prend conscience dans un premier temps des correspondances phonème-graphème, puis de la structure grammaticale, du choix des mots et de la cohérence de son écriture.
  3. Eviter les erreurs de copie: Pour copier efficacement un texte, il faut l’avoir lu et pas seulement regarder comme ont tendance à faire trop de mes élèves. Les « captures d’écran » visuelles s’avèrent peu efficaces avec des copies qui deviennent de plus en plus longues. Certains élèves sont capables d’omettre une syllabe, un mot, une phrase, un paragraphe de les répéter sans s’en rendre compte et ils ont souvent beaucoup de mal à se corriger.
  4. Accéder à la compréhension: Je suis encore, après toutes ces années de graphopédagogie, attristée de constater qu’après avoir copié pendant plusieurs minutes, l’élève est incapable de restituer verbalement le sens du texte et parfois il se trouve incapable de nommer un seul des mots qu’il a pu copier. L’oralisation est au coeur des stratégies de copie car pour pouvoir oraliser l’élève doit avoir lu la syllabe, le mot, la phrase qu’il doit copier.
    Dès l’entrée dans l’écriture, on l’encourage à prendre le temps de cette lecture, de la compréhension du mot, de l’appui sur l’image mentale gages de mémorisation.
    Je dis souvent à mes élèves que si on leur demande d’écrire à l’école ce n’est pas pour leur casser les pieds car on pourrait leur donner des photocopies, des padlets… mais qu’en écrivant ils apprennent, faut-il encore qu’ils utilisent pour cela de bonnes stratégies de copie.
  5. Clarification des idées : En verbalisant leurs pensées pendant qu’ils écrivent, les élèves ont l’occasion de clarifier et d’organiser leurs idées. Cette pratique les aide à exprimer plus clairement ce qu’ils veulent communiquer, ce qui conduit souvent à une écriture plus cohérente et plus convaincante.
    Il faut alors synchroniser le rythme de sa pensée à celui de son geste graphique.
  6. Détection des erreurs : L’oralisation en écriture permet également de détecter plus facilement les erreurs et les incohérences dans son texte. En écoutant attentivement ce qu’ils disent à voix haute, les élèves peuvent repérer des oublis de syllabes, des phrases maladroites, des répétitions ou des fautes de grammaire qu’ils auraient pu manquer en lisant silencieusement.
  7. Renforcement de la mémoire : Le fait d’entendre ses propres mots à voix haute peut aider à mieux mémoriser ses idées et ses formulations. Cette répétition auditive peut renforcer la rétention et aider à se souvenir plus facilement de ce qu’il a écrit, ce qui est particulièrement utile lors de la révision.
  8. Encouragement de l’auto-évaluation : L’oralisation en écriture encourage l’auto-évaluation et la réflexion métacognitive. En entendant leurs propres mots, les élèves peuvent évaluer la clarté, la cohérence et l’efficacité de leur écriture, ce qui les aide à développer leur sens critique et leur capacité à s’améliorer en tant qu’écrivains.
    C’est également d’une grande aide pour monopoliser ses compétences orthographiques et grammaticales.

L’oralisation en écriture est une pratique précieuse dans l’enseignement de l’écriture, car elle favorise le développement de la conscience linguistique, la clarification des idées, la détection des erreurs, le renforcement de la mémoire et l’encouragement de l’auto-évaluation. En encourageant les auteurs à verbaliser leurs pensées pendant qu’ils écrivent, les enseignants peuvent aider à améliorer la qualité et l’efficacité de l’écriture de leurs élèves.

Nous avons la chance de pouvoir proposer toutes ces étapes: oralisation, lien lecture/écriture, apport de l’image mental, stratégies de copie… dans la collection des cahiers d’écriture Bordas pour tous.

Dès la Moyenne Section, une proposition de guidage vocal est faite aux élèves dès les premiers tracés de boucles, de pics.
De classe en classe, l’élève retrouve ce guidage et est invité à verbaliser tout ce qu’il écrit. En Grande Section, on associe phonologie et écriture pour que l’élève encode et écrive en conscience les premières syllabes, les premiers petits mots.

A partir du CP, différents exercices de stratégies de copie sont proposés tout au long de l’année: cache-lecture, lis-dessine-copie, copie couleurs…

Les stratégies de copie restent au coeur des exercices de copie dans les cahiers de CE1 et CE2 ainsi que des propositions de productions de phrases, de textes…

Les projets de nouveaux programmes mettent cela en avant:

Voilà une très bonne nouvelle avec celle de préciser qu’il faut travailler la ligature entre deux lettres dès la Moyenne Section.

Pour aller plus loin:

Ecriture, Mouvements, Oralisation: Méthode MéMo

Ecriture MS/GS
Ecriture GS
Ecriture CP
Ecriture CE1
Ecriture CE2

Les cahiers lignage avec colonnes

Le cahier de Lignage avec colonnes vient enrichir la collection des cahiers d’écriture Bordas pour tous, dont l’objectif est de permettre aux élèves d’acquérir un geste graphique fluide.

Bien écrire, c’est bien se positionner, bien tenir son crayon, bien tracer. L’enjeu principal de ce cahier est de préparer les élèves à mobiliser leurs doigts dans le geste d’écriture, non le poignet.

Il est important que l’élève comprenne que l’écriture doit se faire d’un mouvement des doigts. Cela nécessite donc qu’il place correctement son avant-bras afin d’avoir la main sous la ligne d’écriture.

Les colonnes proposées dans ces cahiers est un vrai plus car elles sont un rappel constant pour l’élève afin qu’il positionne correctement son cahier, son avant-bras, sa main. Il peut ainsi le vérifier, en s’assurant que le point en bas de la colonne dans laquelle il est en train d’écrire est bien caché par son avant-bras.

cahier lignage avec colonnes

Le cahier 3 mm

  • Il est destiné aux élèves qui débutent en écriture et découvrent l’utilisation d’un cahier. Il est parfaitement adapté aux élèves de Grande Section et CP.
  • Un format parfaitement adapté aux élèves dès l’apprentissage de l’écriture cursive. Le format portrait de 17 x 22 cm permet de voir toute la ligne, l’empan visuel étant encore réduit jusqu’à l’âge de sept ans.
    Ce petit format est également adapté à la taille de l’avant-bras de l’élève, qui peut le déplacer sur toute la largeur de la page sans avoir à bouger tout son corps.
  • Un lignage qui se rapproche le plus possible de celui d’un cahier Seyès traditionnel et permet de découvrir sa structure (marge, lignes, interlignes, etc.). Il est allégé des lignes verticales sauf celles des colonnes.
  • Une zone grisée en bout de ligne, qui donne la possibilité à l’élève d’anticiper la fin de son mot et le passage à la ligne suivante.

Le cahier 2,5 mm

  • Dans la continuité de l’utilisation du cahier lignage avec colonnes 3 mm, il permet de faire un pas vers l’usage d’un cahier Seyès classique.
    Il s’adresse donc aux élèves de CP ayant terminé le cahier 3 mm et également aux élèves de CE1, CE2, cycle 3, ULIS, IME… qui éprouveraient des difficultés à respecter le lignage avec une écriture trop grande, dansant sur les lignes…
  • Un format parfaitement adapté aux élèves dès l’apprentissage de l’écriture cursive. Le format portrait de 17 x 22 cm permet de voir toute la ligne, l’empan visuel étant encore réduit jusqu’à l’âge de sept ans. Ce petit format est également adapté à la taille de l’avant-bras de l’élève, qui peut le déplacer sur toute la largeur de la page sans avoir à bouger tout son corps.
  • Un lignage qui se rapproche le plus possible de celui d’un cahier Seyès traditionnel et permet de découvrir sa structure (marge, carreaux, lignes, interlignes, etc.).
  • Une zone grisée en bout de ligne, qui donne la possibilité à l’élève d’anticiper la fin de son mot et le passage à la ligne suivante.

Ils peuvent être utilisés en cahier du jour, en cahier d’écriture, pour n’importe quelle matière.
Ils ont également été pensé comme outil de remédiation pour les élèves n’arrivant pas à écrire dans les lignes.

Ils sont utilisables en complément des cahiers:
Ecriture GS
Ecriture CP
Ecriture CE1
Ecriture CE2

Sommaire

Conseils et astuces:

Se préparer avant d’écrire: posture, tenue de crayon…
Bien tenir son crayon
La tenue de crayon, quelle importance?
Petit matériel: propositions d’outils pour bouger les doigts
Quels outils pour écrire en maternelle?: crayon? stylo?
Quel stylo, quel crayon choisir?
Quel cahier? Quel lignage?
Quel lignage, quel cahier en GS?
Test lignage
Quels modèles de lettres?
Les modèles d’écriture
APC, soutien, quelles remédiations proposer?
Les commandes de rentrée
Quand lever son crayon?
Présentation des cahiers
Ecrire dans les lignes
Le guidage vocal
Ardoise transparente
Confusions b/d, p/q?
Et si c’était dû à des réflexes non intégrés?
Promouvoir les jeux de main en récréation
Classes flexibles: avantages et/ou inconvénients?

Tracer les lettres: une vidéo par lettre
Les minuscules:
de a à f
de g à l
de m à r
de s à z
Les majuscules:
de A à F
de G à L
de M à R
de S à Z
La formation des lettres
Les majuscules cursives

Les cahiers d’écriture Bordas:

Les cahiers d’écriture Bordas
Cahiers lignages avec colonnes
Cahier MS-GS
Cahier d’écriture GS: vidéo, affiches Borel Maisonny…
Cahier CP Bordas
Cahier CE1 Bordas
Cahier CE2 Bordas
Cahier pour commencer à écrire MS-GS: les lettres capitales
Cahier pour bien écrire GS-CP
Cahier pour apprendre à bien écrire les minuscules et les majuscules CE1 CE2 
Cahier pour améliorer son écriture
Cahier pour consolider son écriture Collège
Cahier pour écrire vite et bien brevet bac concours
La mobilité des doigts: exercices, vidéos…
Page d’écriture GS
Formations en ligne: deux webinaires
Le cache-lecture: travailler la copie

Documents à télécharger: jeux, affichages…

Frises alphabétiques: affichages, réglettes…
Sous-main écriture
Mémo écriture
Mémo préparation à l’écriture: affichage
Pour bien copier
Lettres mobiles
Frise alphabétique individuelle
Frise numérique
Ecrire les chiffres: vidéo, réglettes
Opération Bouge tes doigts: remédiation, APC
La danse des doigts
Jeu d’écriture
Le train des gestes
Objectif écriture: jeux pour travailler les formes de base
Réglettes des formes: apprendre à enchainer les formes de base
Se préparer à écrire: les espacements en maternelle
Le loto des mots: jeux sur les formes
Jeu d’écriture (GS-CP)
Dictée muette rondes
Mandalas
Pixel art
Coloriages de Noël
Le coeur: jeu de doigts

La graphopédagogie:

La graphopédagogie
Comment se passe une remédiation d’écriture?
Graphopédagogue, un nouveau métier
Le réflexe d’agrippement
Le réflexe tonique asymétrique du cou RTAC
Devenir graphopédagogue
La graphopédagogie en visio?
Bien tenir son crayon
Présence du parent
Ecriture de gaucher?
Et si c’était dû à des réflexes non intégrés?
La formation des lettres
graphopédagogue ou graphothérapeute?

Formations en ligne

  • une conférence en ligne Les gestes graphiques

Cliquer sur l’image pour avoir accès au replay.

  • une conférence en ligne La copie et la production d’écrits

Vous souhaitez d’autres formations, rendez-vous ICI

Page d’écriture GS

Le cahier d’écriture Bordas pour tous GS a été pensé pour permettre aux élèves entrant dans l’écriture cursive de mettre en place tout de suite les bonnes habitudes. Afin d’acquérir une écriture cursive fluide, rapide, lisible, l’élève doit en tout premier lieu mobiliser ses doigts. Pour cela, les colonnes du cahier vont lui permettre de vérifier si son avant-bras est bien placé, donc sa main sous la ligne d’écriture.
Lorsqu’on écrit dans la colonne du point bleu, l’avant-bras doit être dans la colonne donc cacher le point bleu du bas.

Un exercice d’échauffement des doigts permet de s’assurer que les doigts sont bien mobilisés. Chaque exercice d’échauffement est présenté en vidéo pour s’assurer que le mouvement des doigts attendu soit correctement réalisé: Lien Youtube

Le lignage évolutif permet à l’élève de peu à peu calibrer le dépliage de ses doigts en passant d’une ligne simple, à un lignage 9 mm puis 3 mm.

Les trois composantes de l’écriture (composante graphique, symbolique et sémantique) sont liées en proposant des petites syllabes, des petits mots. Il est important d’inviter les élèves à verbaliser ce qu’ils écrivent.

Ecrire ne consiste pas à dessiner des lettres.

Dans ce cahier vous retrouverez des exercices préparatoires à l’écriture avec des vidéos explicatives.

La spécificité de ce cahier est qu’il propose des exercices de phonologie afin de s’assurer que l’élève associe le son et le sens en écrivant.

Retrouvez ICI la présentation du cahier et le lien pour le feuilleter.

Pour découvrir la suite de la collection, cliquer sur l’image:

Cahier d'écriture CP
Cahier d'écriture CE1
Cahier d'écriture Grande Section
Entrée dans l'écriture cursive en maternelle

Présence du parent

accompagnement du parent

Une des spécificités de la graphopédagogie est que les séances se déroulent en présence d’un parent.

Lors de la prise du premier rendez-vous au téléphone, il n’est pas rare qu’un parent me demande s’il doit être présent. Je vous épargne la blague du papa qui m’a demandé hier s’il devait venir avec son fils :-))))

En graphopédagogie, bien que notre attention se porte sur notre élève qui est l’acteur principal de sa rééducation, une place très importante est accordée au parent ou adulte accompagnateur.
En séance, le graphopédagogue présente les exercices choisis avec attention afin de permettre à l’élève en fonction de sa difficulté, de sa demande (lisibilité, douleurs, lenteur…) de progresser. Les exercices abordées avec une progression personnalisée seront à faire chaque jour à la maison. Petit à petit, l’élève va pouvoir se perfectionner, se rassurer, prendre de la vitesse, automatiser son geste graphique….


Sous l’oeil attentif du parent, il pourra ainsi être encouragé, rassuré, validé et recadré. Pas facile, seul, de savoir si on a bien respecté toutes les consignes: posture, position de la main, des doigts, formes des lettres, critères de réussites… Le parent qui aura assisté à la séance sera en mesure d’e permettre à’accompagner son enfant afin de réaliser au mieux le travail attendu et lui permettre ainsi de progresser.
Bien entendu, il arrive que certains élèves se découragent, ne soient pas particulièrement motivés, le rôle du parent sera alors majeur pour trouver les mots pour le motiver, le rassurer.

Il arrive de temps en temps que le parent en profite pour faire également les exercices et tenter d’améliorer son écriture. De petits challenges se mettent parfois en place au sein de la famille pour améliorer la vitesse d’écriture, réussir ses boucles…
Les séances à trois sont souvent l’occasion de bons moments, de fous rires… quand l’enfant découvre qu’il réussit mieux un exercice que son père ou sa mère, qu’il tient mieux son crayon … (les chiens ne font pas des chats 😁)
Cette relation triangulaire est une de clés majeures gage de réussite dans le travail engagé en graphopédagogie.
Et après tout, les parents ne méritent-ils pas eux aussi un crayon d’or en fin de rééducation?

Pour en savoir plus:
La graphopédagogie: comment ça se passe?