La tenue de crayon, quelle importance?

On m’interpelle très régulièrement sur l’importance de la tenue de crayon et s’il est vraiment nécessaire de la modifier.

Certains professionnels de la rééducation s’appuient sur une étude qui déclare quatre tenues de crayon « matures ». C’est la seule étude réalisée, à ma connaissance, elle citée dans le document Livret d’accompagnement de programme – français CP paru en septembre 2025 et dans l’article de Marie-France Morin, Florence Bara, Denis Alamargot. Apprentissage de la graphomotricité à l’école : Quelles acquisitions ? Quelles pratiques ? Quels outils ? Scientia Paedagogica Experimentalis, 2017, 54 (1-2), pp.47-84.

Il s’agit d’une étude nord américaine où comme vous le savez on écrit en script.
Un certain nombre d’articles montre le peu d’impacts de la tenue sur la qualité de l’écriture.

Notre écriture cursive a cette spécificité qu’elle est liée, demande une maitrise du geste graphique facilitée par une bonne mobilité digitale.

Bien sûr, on peut réussir à bien écrire en tenant son crayon comme une patate parfois même avec vitesse et sans douleur. Une tenue de crayon non conventionnelle demande de réaliser les gestes graphiques par petits mouvements saccadés du poignet.

Plus de 95 % des élèves bénéficiant d’un suivi en graphopédagogie se sont présentés en cabinet avec des tenues de crayon dites matures: 2, 3 et 4 (ou d’autres plus fantaisistes) dans cette recherche avec des problématiques de lisibilité, de douleurs et/ou de vitesse.

En tant que parent ou enseignant, peut-on se permettre de jouer à la roulette russe en se demandant si notre enfant ou nos élèves seront de ceux qui s’en sortent avec ce type de tenues?

L’accompagnement en graphopédagogie consiste à réapprendre à nos élèves à écrire avec la tenue 1 appelée dans l’étude « tripode dynamique ». On préfère la dénomination « tridigitale » car en grec le suffixe -pode signifie pied et en graphopédagogie justement on ne veut plus écrire comme un pied.

C’est par ce changement que nos élèves obtiennent une écriture qui n’est plus un problème: alors pourquoi vouloir en enseigner une autre?

Voici pour chaque tenue (autre que la tridigitale dynamique) l’amélioration obtenue par un échantillon de nos élèves:

TENUE 2: quadripode dynamique

TENUE 3: tripode latérale

TENUE 4: quadripode latérale

Ces trois prises ne permettent pas de mobiliser la flexion/extension/rotation du pouce gage de l’automatisation de l’écriture sans douleur.

Pour bien écrire, apprenons à nos enfants à mobiliser leurs doigts en utilisant la tenue 1 tridigitale dynamique.

Comment l’enseigner?

Se préparer avant d’écrire

Cahier pour consolider son écriture

Il n’y a pas d’âge pour améliorer son écriture.
Au collège c’est encore possible à l’aide d’une progression rigoureuse et efficace et tant qu’à faire ludique.

Ce cahier s’adresse aux élèves à partir de la 6ème qui souhaitent se sentir à l’aise avec leur écriture au collège.

On a voulu ce cahier ludique avec des petits jeux pour travailler l’écriture bien sûr mais sur le thème des jeux vidéos.

Nous espérons que nos jeunes auront autant de plaisir à faire les exercices que nous avons eu à les concevoir.

A vos crayons!!!!

Confusions b/d, p/q…

Comment aider un enfant qui confond certaines lettres: le b/d, p/q …?
Je vous partage les réponses que j’ai proposées à une collègue qui a posé la question dans un groupe Facebook.

Pour aller plus loin:

Classe flexible: avantages et/ou inconvénients?

La classe flexible, un concept éducatif en plein essor, repose sur un aménagement de l’espace de classe qui s’adapte aux besoins des élèves et des activités d’apprentissage.
Ces nouvelles propositions d’aménagement de l’espace sont souvent des tentatives de réponses face à des cohortes d’élèves qui évoluent: difficultés d’attention, de concentration, agitation, refus de travailler… et l’envie de penser l’école autrement de façon individualisée dans un espace qui est avant tout collectif.

Avantages de la classe flexible :

Amélioration de l’engagement des élèves : Les élèves sont plus motivés et concentrés grâce à un environnement adaptable qui favorise leur confort et leur style d’apprentissage. Ils sont invités à choisir l’espace qui leur convient. Depuis que je connais l’impact de la non-intégration de certains réflexes archaïques chez un nombre de plus en plus important d’élèves et leurs conséquences sur des compensations posturales qui entravent la concentration, je tends à penser que cela peut être une réponse. Les élèves de primaire sont-ils en capacité de pouvoir choisir le poste dans la classe le mieux adapté à leurs besoins?

Promotion de l’autonomie : Les élèves peuvent, dans certaines situations, choisir où et comment ils travaillent, ce qui les rend plus responsables de leur apprentissage.

Collaboration renforcée : Les classes flexibles peuvent faciliter le travail en groupe, la communication et les échanges d’idées entre élèves.

Différenciation pédagogique : Les enseignants peuvent ajuster l’espace selon les besoins spécifiques de chaque élève ou groupe, permettant une meilleure individualisation de l’enseignement. La classe est répartie en coins de travail autonome. L’enseignant, selon les temps d’apprentissage, peut choisir de se déplacer d’élève en élève ou de regrouper autour de lui dans un espace défini les élèves qu’il accompagne.

Réduction du stress et de l’anxiété : Un environnement moins rigide et plus convivial peut contribuer à un climat de classe apaisant et permettre à certains enfants de se sentir mieux, plus libre de leurs mouvements.

Inconvénients de la classe flexible :

Manque de structure pour certains élèves : Les élèves qui ont besoin de routine et de structure peuvent se sentir désorientés ou distraits dans un environnement trop ouvert. La classe flexible supprime le pupitre individuel traditionnel. L’enfant n’a plus d’espace qui lui est propre, de lieu qu’il retrouvera au retour de récréation, sécurisant, avec ses affaires. Au retour de récréation, j’assistais régulièrement à l’installation d’élèves à leur place, s’allongeant sur leur table comme s’ils lui faisaient un câlin, touchant leur trousse semblant sécurisés de retrouver leur espace et leurs affaires.
Ce type de structure place plus souvent les élèves en situation de travail autonome, seul face à un atelier, une tâche: ont-ils toujours les ressources pour savoir comment procéder pour réussir et valider le travail demandé?

Coût et ressources : L’adaptation d’une classe traditionnelle à une classe flexible peut nécessiter un budget important pour du mobilier modulable, de nouveaux équipements, etc. Ces équipements sont très souvent acheté avec l’argent personnel de l’enseignant car peu de budgets exceptionnels sont débloqués par les mairies. Plusieurs types d’assises sont proposés au sein d’une classe et je m’interroge sur la latitude qu’ont les enfants pour choisir leur place. Il n’est pas rare qu’au cabinet un élève me rapporte que pendant la journée il n’a pas pu avoir accès au bureau où il se sent le plus à l’aise (avec parfois des petites « guerres de territoire ») et il arrive parfois que certains me rapportent qu’ils ont passé la journée assis parterre.

Gestion plus complexe pour l’enseignant : Cela demande une planification supplémentaire et une gestion du temps, du niveau sonore et des activités plus minutieuse pour maintenir un bon déroulement des cours. Ce type de fonctionnement repose essentiellement sur la mise au travail autonome de l’élève. Les élèves se retrouvent plus souvent sur des tâches à effectuer en autonomie, donc en silence qui ne me semblent pas propices à la mémorisation (méthode MéMo).

Choix de l’installation : Dans la classe flexible, plusieurs types d’assise sont proposés aux élèves. Les élèves peuvent ainsi dans certaines situations être libres de se placer où bon leur semble: il arrive alors qu’ils soient trop nombreux à vouloir s’assoir sur les ballons, à choisir une assise qui peut sembler plus « fun » mais ne correspondant pas à leur confort… On trouve également des coins d’activités attitrés où les élèves doivent s’installer pour effectuer un travail précis: coin maths, coin écoute…
La question que je me pose lorsque je vois des salles de classe flexible est: m’y sentirai-je bien si j’y étais élève? J’ai eu l’occasion d’être stagiaire à une formation de plusieurs jours où nous étions assis sur un tapis plus de 6 heures par jour: j’ai souffert le martyr (je vous accorde que je n’ai plus la souplesse d’un enfant de 10 ans).

Risques de distractions : Un environnement plus ouvert peut encourager certains élèves à se déconcentrer, surtout si les règles ne sont pas bien établies.

Du point de vue de la graphopédagogie?

Que cela soit au cabinet de la part des parents ou dans les écoles lors des formations enseignants, on me pose souvent la question de ce que je pense de ce dispositif en tant que graphopédagogue.

Une des premières choses enseignées en graphopédagogie aux élèves de tous âges est LA POSTURE.
Avec chaque élève, je prends le temps de démontrer l’importance de bons appuis qui sont indispensables pour une bonne mobilité du bras, des doigts, une bonne visibilité sur ce qui est écrit…

Alors… que penser de plateaux petit-déjeuner dont certains ont un rebord pour ne pas renverser son café, d’assises qui bougent, tournent, balancent, roulent… trop hautes, trop basses… ne permettant pas de poser ses deux pieds bien à plat?

Certes le mobilier scolaire traditionnel n’est pas toujours adapté car il est standard dans une classe où les différences de taille sont parfois importantes mais la plupart du temps, il permet aux élèves d’avoir un placement stable avec un appui sur leurs pieds et le dos droit.
J’encourage donc mes élèves, pour le travail écrit, à s’installer à une place qui leur permet cette posture et aux enseignants d’y veiller, mais est-ce toujours possible?

Les classes flexibles offrent des avantages pour encourager un apprentissage actif et centré sur l’élève. Cependant, leur mise en œuvre doit être réfléchie et adaptée aux besoins des élèves et des enseignants, afin d’en maximiser les bénéfices tout en atténuant les inconvénients potentiels. Elles ne sont pas une réponse magique aux difficultés d’apprentissage et l’usage nous dira si cela a un effet positif sur les résultats des élèves.

Les réflexes archaïques
Sous-main pour bien s’installer
Mémo pour bien écrire

Collection de cahiers d’écriture

Cette collection parascolaire des Editions Bordas propose des activités d’apprentissage et de remédiation de l’écriture de la maternelle à l’âge adulte.
A chaque âge son cahier pour suivre les conseils de deux graphopédagogues professeurs des écoles de manière ludique et progressive.

Cahier pour commencer à écrire Les lettres capitales MS/GS

Cahier pour apprendre à bien écrire les minuscules CP

Cahier pour apprendre à bien écrire les minuscules et les majuscules CE1 CE2

Cahier pour améliorer son écriture CE2/ CM2

Cahier pour consolider son écriture Dès la 6ème

Cahier pour écrire vite et bien brevet bac concours

Ecrire vite et bien ados adultes

On ne cesse de le répéter, il n’y a pas d’âge pour améliorer son écriture!

Avec la prise de vitesse au collège, une écriture, qui pouvait être satisfaisante auparavant, peut vite se dégrader et même devenir illisible.

Pas facile de retravailler son écriture à l’adolescence, faire des lignes d’écriture n’est pas motivant et souvent inutile et on ne trouve pas dans le commerce de cahiers pour retravailler son écriture à destination des plus grands. C’EST CHOSE FAITE !!!!

Je vous laisse en découvrir quelques pages:

Ce cahier est pensé pour des ados, des jeunes adultes et un peu moins jeunes avec son univers sportif et comics.
Riches de l’expérience et des échanges avec ce public au cabinet, nous avons essayé de répondre leurs attentes.

Des activités sont proposées pour travailler la mobilité des doigts, les formes de lettres pour redonner de la lisibilité et de la fluidité, la vitesse d’écriture, la prise de notes, les abréviations…

Des vidéos visionnables rapidement à l’aide de QR codes permettent d’apporter des explications claires et illustrées.

Alors un problème de lisibilité? de vitesse? de douleurs? Es-tu prêt à relever les défis que propose ce cahier?

Encore quelques pages: https://www.calameo.com/read/0049569796529d46d2725

Découvrez les autres cahiers de la collection:

Cahier pour commencer à écrire Les lettres capitales MS/GS

Cahier pour apprendre à bien écrire les minuscules CP

Cahier pour apprendre à bien écrire les minuscules et les majuscules CE1 CE2

Cahier pour améliorer son écriture CE2/ CM2

Cahier pour consolider son écriture Dès la 6ème

Cahier pour écrire vite et bien brevet bac concours

Graphopédagogue ou Graphothérapeute?

Lorsque votre enfant rencontre des difficultés d’écriture, on peut se tourner vers différents types de professionnels et on est amené à la forme d’aide adaptée à ses besoins. Deux professionnels spécialisés en écriture se distinguent dans ce domaine : le graphopédagogue et le graphothérapeute. Bien qu’ils semblent similaires, leurs rôles et méthodes sont distincts.

Qu’est-ce qu’un graphopédagogue ?

Le graphopédagogue est un professionnel de l’enseignement, il est spécialisé dans la pédagogie de l’écriture, son apprentissage et ses remédiations. Ce spécialiste travaille sur le ré-apprentissage de l’écriture par des méthodes éducatives. L’objectif est d’améliorer la qualité de l’écriture en termes de lisibilité, de fluidité, et de rapidité, de douleurs sans pour autant traiter les troubles spécifiques liés à l’écriture comme le ferait un thérapeute.

Un graphopédagogue reçoit ses élèves dans son cabinet, il utilise des techniques adaptées pour aider ses élèves à retrouver le plaisir d’écrire avec une main détendue et une posture adéquate. Cet accompagnement est limité dans le temps et ne dépasse pas 10 séances (en moyenne 7). Les séances ont lieu une fois par mois. Le parent est présent lors des séances, il est co-intervenant et guide son enfant lors des exercices reproduits à la maison. Ce professionnel est souvent un enseignant qui a choisi de se spécialiser dans cette pédagogie après une formation complémentaire en graphopédagogie.

Qu’est-ce qu’un graphothérapeute ?

Alors, en toute honnêteté, je suis moins à même de parler précisément de cette profession car je n’ai suivi aucune formation.
Le graphothérapeute, quant à lui, est un professionnel de santé qui se concentre sur la rééducation de l’écriture, souvent suite à un diagnostic de dysgraphie ou d’autres troubles de l’écriture. Ce thérapeute établit un bilan graphomoteur détaillé du patient pour identifier les causes précises des difficultés, cela fait l’objet d’une séance avec bilan écrit facturée puis propose un traitement personnalisé. Il est dans la grande majorité des cas formé au préalable à l’analyse d’écriture et interprète sous un angle psychologique les écrits. La prise en charge peut durer une vingtaine de séances.

Les différences clés

  • Évaluation : Le graphothérapeute commence généralement par un bilan complet pour diagnostiquer les problèmes spécifiques, tandis que le graphopédagogue évalue les besoins éducatifs sans poser de diagnostic, dès la première séance il propose des exercices.
  • Objectifs : Alors que le graphothérapeute vise à soigner et à corriger un trouble, le graphopédagogue a pour but d’améliorer les compétences d’écriture à travers l’éducation et l’apprentissage.
  • Fréquence et accompagnement parental : Les séances de graphothérapie peuvent être hebdomadaires sans limitation dans le temps et la présence du parent n’est pas requise.

Il a le titre de graphopédagogue mais…

Ces deux professions n’étant pas protégées, il arrive que certains professionnels jouent la confusion entre ces deux termes. Ce n’est pas parce qu’il s’annonce comme étant un graphopédagogue qu’il en est un.

Comment faire la différence alors?
Deux critères à mon avis peuvent vous aider à savoir vers quel type de suivi vous vous engagez: le bilan, le terme patient. Un graphopédagogue enseigne, il donne des cours, il ne fait pas de consultation, il ne facture pas de bilan écrit, la première séance est une observation et une mise au travail avec des exercices et il a des élèves et en aucun cas des patients.
Alors je vous invite à lire les informations présentées sur le site du professionnel pour faire votre choix en conscience.

Pourquoi choisir un graphopédagogue pour votre enfant ?

Opter pour un graphopédagogue peut être particulièrement bénéfique si votre enfant n’a pas de trouble de l’écriture diagnostiqué mais présente des difficultés à écrire de manière fluide et lisible. Cette aide spécialisée est d’autant plus pertinente dans le contexte scolaire où l’écriture joue un rôle central.

L’intervention d’un graphopédagogue est éducative et préventive ; elle permet d’agir avant que les difficultés ne deviennent trop handicapantes dans la vie scolaire de l’enfant. C’est une solution idéale pour les parents qui souhaitent soutenir leur enfant dans l’amélioration de son écriture, proposer une solution pédagogique sans pour autant entrer dans un cadre thérapeutique. Le graphopédagogue acceptera d’accompagner un élève s’il pense que cela sera bénéfique et possible. Il n’hésitera pas à proposer aux familles de prendre l’avis d’un autre professionnel (orthoptiste, psychomotricien, ergothérapeute…) s’il pense que son champ d’action est limité.

Conclusion

Comprendre la distinction entre graphopédagogue et graphothérapeute est essentiel pour choisir le soutien adéquat à la situation de votre enfant. Si vous êtes incertain de la direction à prendre, n’hésitez pas à consulter le site internet du professionnel pour prendre connaissance des modalités de travail , des réussites de ses élèves ou patients, cela pourrait orienter votre choix selon les besoins spécifiques de votre enfant. Envisager une aide spécialisée telle que la graphopédagogie peut être un premier pas vers le succès et le bien-être écrit de votre enfant.

A lire également:

La graphopédagogie
Comment se passe une ré-éducation?
Devenir graphopédagogue
La graphopédagogie en visio?
Bien tenir son crayon
Présence du parent

Devenir graphopédagogue

Vous souhaitez devenir graphopédagogue, enseignant spécialisé dans l’apprentissage de l’écriture manuscrite et ses remédiations, et vous installer en cabinet libéral?

devenir graphopédagogue


Cette formation de graphopédagogie s’adresse à des professionnels qui souhaitent se reconvertir ou avoir une activité complémentaire, il ne s’agit pas d’une formation initiale.

Qu’est-ce que la graphopédagogie ?

La graphopédagogie est une discipline récente, mais qui gagne à être découverte par les parents, les enseignants et tous ceux qui accompagnent les enfants dans leurs apprentissages. Elle s’adresse aux enfants, adolescents et adultes qui rencontrent des difficultés avec l’écriture manuscrite : lenteur, douleurs, illisibilité, rejet de l’écrit, mauvaise tenue du stylo…

Contrairement à une simple aide ponctuelle ou à du soutien scolaire généraliste, la graphopédagogie s’appuie sur une observation fine du geste d’écriture, une analyse des habitudes installées et la mise en place d’un accompagnement individualisé, au plus près des besoins de chaque élève.

En savoir plus: Graphopédagogue

DÉROULEMENT DE LA FORMATION

La capacité d’accueil de la formation est limitée à 12 personnes par an.
Elle est accessible aux personnes en situation de handicap, nous contacter pour mettre en place les aménagements nécessaires.
La durée de la formation est estimée à 170 h : 58 heures en présentiel, 24 heures en distanciel synchrone, le stage pratique d’observation et rédaction du rapport de stage estimés à 20 heures, la pratique accompagnée en tutorat environ 18 heures et 50 heures de travail personnel (devoirs, préparation exposé, QCM et examen final)

Elle se compose de six parties :
– une première session de cours à Rouen (lieu accessible en transports en commun en attente de confirmation) du 17 au 21 août 2026
– des observations, qui se déroulent au cabinet d’une des formatrices, suivi d’un rapport de stage
– une pratique accompagnée, sous la tutelle d’une graphopédagogue par téléphone ou visio, entre les deux sessions de cours
– une série de six devoirs écrits, corrigés, à rendre avant le dernier jour de chaque mois de décembre à mai
trois journées (fractionnées) en distanciel hors temps scolaire
– une deuxième session de cours du 6 au 8 mai 2027 à Rouen. À l’issue de la deuxième session de cours, un examen oral aura lieu le samedi 8 mai 2027.
L’organisme de formation n’est pas responsable de l’hébergement et des repas des stagiaires. 

Vous n’avez pas la possibilité de vous déplacer pour suivre cette formation, des solutions existent, contactez-moi par mail: graphopedagogues@gmail.com.

MODALITÉS ET DÉLAIS D’ACCÈS

Un niveau licence ou équivalent et une expérience dans le domaine de l’éducation sont souhaités.
Les candidats seront informés par mail. Le contrat de formation sera envoyé aux candidats retenus. 


QUEL EST LE PRIX DE LA FORMATION DE GRAPHOPÉDAGOGUE?

Le prix total de la formation est de 3000 € sur inscription individuelle.  900 € seront demandés à la confirmation de l’inscription, 900 € au début de la première session de cours, 600 € le 30 novembre et 600 € au début de la deuxième session de cours. Il est possible de mensualiser les versements sur une durée de 10 mois soit 300 € par mois. Si la formation est financée par un organisme, son coût est de 3500 €.

L’aventure vous tente alors téléchargez le dossier de candidature et le programme:

La graphopédagogie en visio?

Nous recevons régulièrement des demandes pour avoir accès à notre suivi de graphopédagogie en ligne, en visio.
Notre réponse est systématiquement la même, non, même si nous pouvons comprendre la frustration pour les familles qui habitent trop loin.

Voici plusieurs raisons qui motivent ce choix:

L’interaction physique impossible : L’apprentissage de l’écriture, surtout pour les enfants, peut nécessiter une interaction physique, comme ajuster la prise du crayon ou montrer directement sur le papier comment former les lettres. Il ne se passe pas une séance sans contact: remettre le crayon ou les doigts dans la bonne position, intervenir pour soulager la pression, réajuster la position de la chaise, du cahier, poser ma main sur le bras, l’épaule, demander de poser les pieds bien à plat, faire des exercices de motricité plus globale, écrire au tableau… je ne sais pas comment je pourrais me passer de cela en visioconférence. Mon accompagnement me semblerait bien incomplet.
Apprendrait-on à son enfant à se brosser les dents en restant sur le pas de la porte de la salle de bain et en ne lui donnant que des indications verbales?

Les difficultés techniques : Les problèmes de connexion Internet, les limitations des équipements (comme la qualité de la webcam ou du son), et les compétences techniques des participants peuvent entraver le processus d’apprentissage. Sans compter ce qui se passe éventuellement autour de l’élève à son domicile: le chien ou le chat qui s’invite à la séance, les frères et soeurs qu’on ne peut pas museler…

Le manque de supervision directe : À distance, il est difficile de surveiller les détails et d’offrir des corrections personnalisées. De nombreuses remédiations se font par le geste, sans un mot, sans pointer ce qui ne va pas. Je ne conçois pas d’avoir besoin de demander au parent accompagnant de vérifier tel ou tel point que je ne percevrais pas à travers l’écran. L’élève a souvent besoin d’être rassuré, d’être mis en confiance.

Les difficultés d’engagement et de motivation : L’apprentissage à distance peut parfois être moins engageant pour certains élèves qui trouvent l’environnement moins stimulant ou qui sont plus facilement distraits à la maison. Le cabinet est un lieu neutre, professionnel avec son matériel et son mobilier adaptés. L’élève y est accueilli par le graphopédagogue qui indique les règles, le cadre est posé pour que la séance se déroule au mieux. Les familles profitent très régulièrement de leur venue au cabinet pour aller faire un tour en ville, prendre un goûter ou un repas: pour certains élèves c’est une grosse source de motivation.

Les limites de l’interaction sociale : En visioconférence, les interactions sont moins naturelles et plus difficiles. Les séances au cabinet sont souvent interrompues par des moments de détente, d’échanges, de rire et se termine parfois par un câlin.

Les cours de graphopédagogie ont lieu toutes les 3-4 semaines, il n’est pas rare que des familles viennent en faisant jusqu’à 1h30 de trajet rendu possible par cette fréquence.
Il y a peut-être un autre graphopédagogue plus près de chez vous, le réseau s’agrandit d’année en année. Nous proposons une formation pour devenir graphopédagogue.

Les cahiers lignage avec colonnes

Le cahier de Lignage avec colonnes vient enrichir la collection des cahiers d’écriture Bordas pour tous, dont l’objectif est de permettre aux élèves d’acquérir un geste graphique fluide.

Bien écrire, c’est bien se positionner, bien tenir son crayon, bien tracer. L’enjeu principal de ce cahier est de préparer les élèves à mobiliser leurs doigts dans le geste d’écriture, non le poignet.

Il est important que l’élève comprenne que l’écriture doit se faire d’un mouvement des doigts. Cela nécessite donc qu’il place correctement son avant-bras afin d’avoir la main sous la ligne d’écriture.

Les colonnes proposées dans ces cahiers est un vrai plus car elles sont un rappel constant pour l’élève afin qu’il positionne correctement son cahier, son avant-bras, sa main. Il peut ainsi le vérifier, en s’assurant que le point en bas de la colonne dans laquelle il est en train d’écrire est bien caché par son avant-bras.

cahier lignage avec colonnes

Le cahier 3 mm

  • Il est destiné aux élèves qui débutent en écriture et découvrent l’utilisation d’un cahier. Il est parfaitement adapté aux élèves de Grande Section et CP.
  • Un format parfaitement adapté aux élèves dès l’apprentissage de l’écriture cursive. Le format portrait de 17 x 22 cm permet de voir toute la ligne, l’empan visuel étant encore réduit jusqu’à l’âge de sept ans.
    Ce petit format est également adapté à la taille de l’avant-bras de l’élève, qui peut le déplacer sur toute la largeur de la page sans avoir à bouger tout son corps.
  • Un lignage qui se rapproche le plus possible de celui d’un cahier Seyès traditionnel et permet de découvrir sa structure (marge, lignes, interlignes, etc.). Il est allégé des lignes verticales sauf celles des colonnes.
  • Une zone grisée en bout de ligne, qui donne la possibilité à l’élève d’anticiper la fin de son mot et le passage à la ligne suivante.

Le cahier 2,5 mm

  • Dans la continuité de l’utilisation du cahier lignage avec colonnes 3 mm, il permet de faire un pas vers l’usage d’un cahier Seyès classique.
    Il s’adresse donc aux élèves de CP ayant terminé le cahier 3 mm et également aux élèves de CE1, CE2, cycle 3, ULIS, IME… qui éprouveraient des difficultés à respecter le lignage avec une écriture trop grande, dansant sur les lignes…
  • Un format parfaitement adapté aux élèves dès l’apprentissage de l’écriture cursive. Le format portrait de 17 x 22 cm permet de voir toute la ligne, l’empan visuel étant encore réduit jusqu’à l’âge de sept ans. Ce petit format est également adapté à la taille de l’avant-bras de l’élève, qui peut le déplacer sur toute la largeur de la page sans avoir à bouger tout son corps.
  • Un lignage qui se rapproche le plus possible de celui d’un cahier Seyès traditionnel et permet de découvrir sa structure (marge, carreaux, lignes, interlignes, etc.).
  • Une zone grisée en bout de ligne, qui donne la possibilité à l’élève d’anticiper la fin de son mot et le passage à la ligne suivante.

Ils peuvent être utilisés en cahier du jour, en cahier d’écriture, pour n’importe quelle matière.
Ils ont également été pensé comme outil de remédiation pour les élèves n’arrivant pas à écrire dans les lignes.

Ils sont utilisables en complément des cahiers:
Ecriture GS
Ecriture CP
Ecriture CE1
Ecriture CE2